Qu’est-ce que la télécardiologie ?

Ce système informatisé permet de surveiller à distance le fonctionnement des appareils implantables de patients traités pour une affection cardiaque.

telecardiologieLors des consultations, le cardiologue analyse les informations contenues dans le dispositif implantable (défibrillateur ou pacemaker) de ces patients. Ceci grâce à une tête de programmation (posée sur la peau en regard de l'appareil) qui permet de se connecter à un système informatique.

Le médecin peut ainsi s'assurer du bon fonctionnement du système, programmer l'appareil : changer la fréquence, des constantes et recueillir, grâce à la mémoire électronique, tous les événements survenus depuis le dernier contrôle (arythmie...).

Aujourd'hui, la surveillance est plus précise

Depuis quelques années, les dispositifs implantables peuvent envoyer leurs informations à distance grâce à un transmetteur remis au patient (laissé sur sa table de nuit par exemple). Les données sont transmises à un central informatique où elles sont consultées quotidiennement et stockées. Ce système peut être également activé par le patient en cas de symptômes, ou envoyer ses données à heure fixe.

Le central de réception gère les informations reçues et les communique au cardiologue qui, aussitôt averti, les analyse et invite le patient à le consulter si nécessaire. De même, si ce dernier ressent des troubles, l'interrogation de son boîtier à distance permet d'évaluer la gravité du problème et de réagir rapidement.

Pour qui est destinée la télé-cardiologie ?

  • Les défibrillateurs sont destinés à des patients à risque de mort subite par arythmie sévère (fibrillation ventriculaire).
  • Les pacemakers ou stimulateurs cardiaques sont posés pour éviter une syncope liée à un cœur trop lent.

Quel avenir ?

Ce système de télécardiologie est sans doute une technologie d'avenir. Il assure une meilleure sécurité aux patients, leur évite des déplacements et apporte au cardiologue une information immédiate.

Actuellement en France, tous les centres experts implantant ces dispositifs peuvent en bénéficier. A terme, il est probable que les visites de contrôle seront moins fréquentes, la réaction à un problème plus rapide… mais il reste à régler la gestion des informations et les aspects médico-économiques et éthiques.

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