Ce temps est celui des adieux, mais également celui de l'espérance. Au sein de la communauté, on célèbre la naissance du baptisé à une Vie nouvelle à travers différentes étapes porteuses de sens.
Après le premier moment de veille, plus intime et familial, la seconde étape se vit avec la communauté des croyants.
La présidence : pas forcément un prêtre ou un diacre
Car c'est bien en effet toute la communauté qui accompagne les joies et les peines. Si ce sont les prêtres ou les diacres qui président la célébration, ils rendent présente toute la famille spirituelle qu'ils aident à grandir.
D'ailleurs, il n'est pas rare de voir des membres de la communauté chrétienne ou de la paroisse venir prendre part aux célébrations des funérailles.
Certains d'entre eux, plus engagés, se forment pour mieux aider les familles en deuil à vivre cette douloureuse étape. Ils peuvent également assurer la présidence de la célébration en Église au nom de leur baptême et donc de leur foi. Tout baptisé (ayant bien sûr reçu une formation et un mandat) peut donc présider la célébration des funérailles.
Il est vrai qu'il existe, du moins en France, une très grande diversité de situations pastorales. Elles reflètent la magnifique complémentarité entre prêtres et laïcs. Il s'agit là véritablement d'une collaboration prophétique qui manifeste auprès des personnes en souffrance la spécificité de chaque état de vie.
Chacun selon sa grâce a donc une place unique et nécessaire pour aider à vivre le temps de l'épreuve.
Donc qui pour présider un office ?
Ainsi, que ce soit un prêtre, un diacre ou un laïc qui célèbre la liturgie des funérailles, la présidence qu'il assure atteste de la présence de Dieu aux côtés de toute personne en souffrance. Il devient alors signe de la bénédiction que le Seigneur appelle sur nos vies. Ce service est la présence visible de la grande compassion de Dieu pour les cœurs éprouvés et meurtris.
« Tous ceux qui appartiennent au peuple de Dieu doivent se sentir concernés par la célébration des funérailles. Tous ne le sont pas au même titre, et chacun doit y prendre sa part en raison de sa situation et de son ministère. Une part de responsabilité revient aux parents et aux proches du défunt, qui lui sont plus immédiatement liés. On veillera à décider avec eux, chaque fois que c'est possible, les éléments à choisir pour la célébration. »
