Même si 90 % des Français déclarent être favorables au don d’organes, les actes de ce type restent trop rares. L’insuffisance des dons d’organes est réelle : seul un tiers des demandes de dons a été exhaussé en 2019.
Le don d’organes est pourtant un acte de solidarité et de générosité qui honore la mémoire du défunt donneur. Son geste assure la survie d’un être humain. Le don d’organes se déroule selon un protocole précis et nécessite certaines conditions et formalités.
Sommaire
Pour un don d’organes, il faut aller vite sans faire n’importe quoi
Le don d’organes s’effectue dans les plus brefs délais selon un processus très encadré. Tout commence dès la constatation du décès. La présence de deux médecins, n’exerçant pas leur métier dans l’hôpital où la greffe a lieu, est nécessaire.
Avec l’accord des personnes concernées, le défunt est maintenu artificiellement en vie. Ceci est primordial pour la préservation des organes.
Après une étude de compatibilité, les patients en attente de transplantation sont choisis. Au même moment, le prélèvement d’organes est réalisé. Ceux-ci sont conservés selon les précautions qui s’imposent pour la greffe. Afin de limiter les rejets, la greffe se fait uniquement sur les patients compatibles.
Le don d’organes doit respecter certaines règles
Les lois en matière de don d’organes vont dans le même sens partout dans le monde. Seules les intentions thérapeutiques et scientifiques doivent motiver le don d’organes.
C’est un geste fondamentalement gratuit. Des sanctions lourdes peuvent être encourues par toute personne qui vendrait des organes.
L’identité du donneur et celle du receveur sont en principe tenues secrètes. Cependant, l’anonymat n’est pas toujours respecté : il arrive que la famille du défunt ait connaissance du nom du receveur.
Les refus du don d’organes sont trop fréquents
Environ 30 % des familles ne peuvent se résoudre à accepter le prélèvement d’organes malgré la volonté du défunt.
Il est conseillé aux éventuels donneurs de dire à leurs proches qu’ils veulent faire un don d’organes à leur décès. Il est également possible de s’inscrire au registre national des donneurs. Eventuellement, une attestation manuscrite de cette volonté de faire un don d’organes peut être remise à un avocat ou à un proche.
Si vous souhaitez faire un don d’organes, n’hésitez pas à vous manifester. Votre générosité pourrait sauver des vies. Pensez-y !