Sciatique, cruralgie : Comment les vaincre ?

Dans ces cas, la douleur irradie jusque dans la jambe. La sciatique se définit comme une souffrance qui s’étend sur le côté ou l’arrière de la jambe, jusqu’au pied. Parfois, elle ne dépasse pas la fesse. La cruralgie - plus rare - se caractérise par une douleur qui s’étend vers l’avant de la cuisse ou l’intérieur de la jambe.

Attention aux “fausses sciatiques” !

Une douleur qui irradie vers le membre inférieur ne signifie pas forcément sciatique ou cruralgie.

Avoir mal dans la jambe peut faire soupçonner de nombreuses autres origines : une affection osseuse ou articulaire (arthrose de la hanche ou du genou), ou encore une maladie artérielle.

Il s’agit parfois d’un problème musculaire ou d’une tendinite. Si la souffrance se manifeste au bout de quelques mètres de marche, si elle s’atténue lorsqu’on penche le buste en avant, et si elle s’accompagne d’une claudication, le médecin effectuera des examens pour rechercher un éventuel canal lombaire étroit. Le canal situé à l’intérieur de la colonne vertébrale et contenant les racines nerveuses s’est rétréci.

La hernie discale en cause

La raison principale d’une sciatique ou d’une cruralgie est une hernie discale. Le disque intervertébral, situé entre deux vertèbres, absorbant les chocs et les pressions enregistrés par notre dos est abîmé.

La hernie du disque, qui forme une protrusion, appuie sur des structures nerveuses et vasculaires, et engendre une douleur irradiante. L’inflammation locale autour de la hernie est également une des causes de cette souffrance.

Solutions : la chirurgie est exceptionnelle

Dans plus de 90 % des cas, le traitement médical suffit (médicaments anti-inflammatoires, décontracturants musculaires, ou infiltrations).

Le repos au lit est aussi essentiel. En position allongée, la pression exercée sur les disques est moindre. Le port d’un corset rigide peut être aussi nécessaire. Des massages, des étirements (avec précautions) parviennent aussi quelquefois à soulager.

La nucléolyse consiste à injecter localement une enzyme qui engendre une déshydratation du disque et de la hernie.

Ce traitement peut être difficile, voire impossible si la hernie est séparée du disque.

Un des inconvénients de la nucléolyse est une réaction douloureuse qui risque de sur venir juste après l’injection. On enregistre toutefois un bon résultat dans 70 % des cas.

L’opération est en général proposée quand tous les autres traitements ont échoué.

Le chirurgien enlève la hernie et d’éventuels autres fragments qui se seraient détachés du disque intervertébral. Il enlève aussi une partie du disque fragilisé. L’hospitalisation dure environ une semaine. Et le patient peut reprendre ses activités au bout de quatre à six smaines.

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