À l'annonce d'un décès, la démarche d'aller aux pompes funèbres est toujours la première. Le processus de deuil est complexe et implique différentes étapes émotionnelles, allant du choc initial à l'acceptation finale.
Les personnes que les professionnels rencontrent quotidiennement dans ces circonstances sont donc sous le choc d'une mort survenue une poignée d'heures plus tôt. Aucune d'entre elles n'est réellement préparée à ce qu'elle vit. Toutes font l'expérience qu'entre la certitude d'une fin prochaine et l'annonce du décès, il y a l'épaisseur du réel, le vertige de l'irrémédiable.
Chacun vit ce moment différemment, en fonction de sa personnalité, de ses croyances et de ses expériences passées.
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Les différentes réactions face au deuil
L'attitude physique des personnes révèle souvent l'état de choc dans lequel elles sont : regards dans le vague, paroles douloureuses et prononcées à voix basse. Le deuil, lorsqu'il survient, atteint les énergies vitales, affaiblit les corps et ICN esprits. Il est important de souligner que ces réactions sont normales et font partie intégrante du processus de deuil.
En cas de morts violentes et donc brutales, c'est souvent la stupéfaction qui domine. Cet état psychologique rend les personnes hébétées, ne semblant pas réaliser ce qui arrive. Il est essentiel d'accompagner ces personnes avec empathie et soutien pour les aider à traverser cette phase difficile.
Le soutien des proches face à la perte
Parfois, l'un de nos interlocuteurs rejette la réalité de la perte, et semble étranger à ce qu'il vit. Alors que des choix s'imposent, que des décisions doivent se prendre, il semble bloqué sur ce qui est arrivé et qui, dans son esprit, ne pouvait pas se produire. Quelque chose n'est pas normale, ou n'a pas été fait... et l'on ne se résout pas à aller de l'avant.
Important : Entourer cette personne d'amour et de compréhension, en évitant de la pousser à prendre des décisions trop rapidement.
Même s'il n'y a pas de hiérarchie dans le deuil, c'est un fait que dans le cercle des plus proches du défunt, tous ne sont pas atteints de la même manière. De ce fait, la prévenance des uns se manifeste aux autres.
Ainsi, lorsqu'une personne perd son conjoint et qu'elle a des enfants, ces derniers généralement preuve d'une grande attention à leur parent survivant. Ce dernier, qu'il soit père ou mère, se laisse materner par ses propres enfants. L'ordre des générations semble s’être pour un moment retourné, car le choc du deuil place l'ainé en besoin d'être aidé.
Important : Ne surtout pas sous-estimer l'impact émotionnel du deuil sur les proches du défunt et d'offrir un soutien adapté à chacun.
L'importance du soutien professionnel et des groupes de soutien
En plus du soutien des proches, il peut être bénéfique de consulter des professionnels tels que des psychologues, des travailleurs sociaux ou de participer à des groupes de soutien spécialisés dans le deuil. Ces ressources peuvent aider les personnes endeuillées à mieux comprendre et gérer leurs émotions, et à avancer dans leur processus de deuil.
