On accorde beaucoup de vertus au thé. Mais fait-il vraiment maigrir ? Et quelle est son action sur notre système digestif et notre métabolisme ? Nos explications !
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Le thé, numéro 2 des boissons les plus consommées
C'est depuis longtemps la deuxième boisson la plus consommée au monde après l'eau. Pourtant, les scientifiques ne cherchent à connaître ses effets réels sur la santé que depuis peu.
Certaines des propriétés du thé - notamment amincissantes - sont à prendre avec précaution, d'autres justifient tout à fait sa réputation d'aliment santé.
Un allié pour les régimes
Le thé ne fait pas maigrir à lui seul. Mais son faible pouvoir calorique (seulement deux kilocalories par tasse) et quelques-unes de ses propriétés en font un allié certain pour les régimes. Plusieurs études démontrent que la théine et les catéchines du thé augmentent la thermogenèse (processus qui permet à l'organisme de dissiper l'énergie excédentaire sous forme de chaleur au lieu de la stocker) et favorisent l'oxydation des graisses (qui facilite la pelte de poids).
« Le thé contribuerait aussi à garder une silhouette harmonieuse en agissant sur la répartition des graisses », explique la plateforme santé abilis.
Un chercheur japonais a démontré que la consommation, pendant trois mois, d'un thé riche en catéchines s'accompagne d'une réduction du tour de taille et d'une amélioration du rapport "tour de taille / tour de hanche" (il doit logiquement être inférieur à 0,95 chez l'homme et à 0,8 chez la femme).
Il protège le système digestif
Le thé contient un grand nombre de polyphénols, principalement des flavonoïdes. Au fort pouvoir antioxydant (quatre fois plus puissant que les vitamines C et E), ces molécules protègent notre organisme contre les radicaux libres, nocifs pour nos cellules et qui participent au développement des cancers.
À partir de deux tasses par jour, le thé préviendrait l'apparition des cancers de l'appareil digestif. Une étude annonce même une diminution de 40 à 70 % du risque de souffrir d'un cancer de l'œsophage, de l'estomac, du pancréas, du côlon ou du rectum.
Les chercheurs ont identifié trois mécanismes : les polyphénols empêcheraient les radicaux libres d'altérer l'ADN ; le thé pourrait également ralentir la multiplication anarchique des cellules et limiter le développement de certaines bactéries impliquées dans la survenue de certains cancers.
