Cystites : Des moments à hauts risques

1 femme sur 5 souffre régulièrement de cystite. Quels sont les moments les plus à risques ?

Au début de la vie sexuelle

Une déchirure insuffisante de l’hymen peut être à l’origine de cystites à répétition après les rapports sexuels. S’il reste des brides hyménales adhérant aux parois de l’entrée du vagin et entraînant un resserrement local, quand il y a pénétration, cela va “tirer” sur le méat, l’ouvrir davantage et favoriser d’autant plus la remontée des germes dans la vessie.

Ce que l’on appelle joliment la “cystite de la lune de miel” risque de se prolonger jusqu’au premier accouchement – le passage de la tête du bébé permettant alors d’élargir la vulve. Or, dans 95 % des cas, un geste chirurgical tout simple, sous anesthésie locale, permet de retirer les brides et de débarrasser les jeunes femmes de leur problème infectieux.

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Pendant la grossesse

10 % des femmes enceintes sont victimes d’infections urinaires. La cause ? La vessie est comprimée sous le poids du fœtus, ce qui entraîne une stase des urines. Or, contrairement à ce qui se passe habituellement, ces cystites-là sont souvent asymptomatiques et si elles passent inaperçues, elles risquent de se compliquer et de perturber le déroulement de la grossesse.

La prévention passe par le respect des règles hygiéno-diététiques:

  • boire beaucoup pour aller souvent aux toilettes, soins locaux et traitement de la constipation si nécessaire.
  • Si l’infection est déclarée, c’est au médecin traitant de trouver le remède le mieux adapté pour soigner sa patiente.

En général, l’infection cède aux antibiotiques de la famille des ampicillines, qui ne sont pas contre indiqués en cas de grossesse.

Après un accouchement (plus rare)

Des déchirures au niveau périnéal peuvent réduire l’espace entre l’orifice du vagin et l’anus, si bien que les germes migrent encore plus facilement Dans ce cas, une intervention chirurgicale minime permet d’augmenter cet espace et de résoudre le problème.

À la ménopause

L’arrêt des sécrétions hormonales caractérisant la ménopause entraîne un rétrécissement de l’urètre et une sécheresse vaginale qui fragilisent les muqueuses et les rendent plus vulnérables aux agressions microbiennes.

Si un traitement hormonal de substitution peut venir à bout des infections urinaires, certains médecins prescrivent plus volontiers des applications locales de pommades œstrogéniques. De plus, rappelons que c’est l’âge où les femmes sont davantage susceptibles d’avoir une tumeur, un polype, etc. D’où l’intérêt d’une surveillance plus accrue.

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