Les causes potentielles des troubles du sommeil sont multiples et de nature très variée. L'âge, l'état physique et mental du sujet, l'absorption de médicaments ou d'excitants, les conditions climatiques, une trop faible exposition à la lumière du jour, la relation du sujet à l'espace et au temps, une trop grande sédentarité sont les critères essentiels d'investigation.
Il ne faut jamais laisser s'installer une pathologie du sommeil, car plus le temps passe et plus il est difficile d'infléchir le phénomène.
Sommaire
Les apnées du sommeil
Les ronfleurs présentent parfois des arrêts respiratoires de plusieurs secondes.
Lorsqu'il y a plus de 10 pauses par heure, on parle de syndrome d'apnées du sommeil. C'est une maladie fréquente, qui atteint 4 à 6 % des individus.
Les pauses respiratoires répétées au cours du sommeil entraînent une asphyxie et sont suivies d'une reprise bruyante du souffle avec suffocation. Ce syndrome perturbe la qualité du sommeil et s'accompagne d'une somnolence diurne et d'une fatigue chronique. L'apnéique n'a en général pas conscience de son trouble, c'est le conjoint qui signale le problème et permet le diagnostic. Certaines pathologies prédisposent plus particulièrement aux apnées : l'obésité, les troubles cardio-vasculaires, l'hypertension artérielle, l'acidose respiratoire.
Pour retrouver des nuits réparatrices et régulez durablement votre horloge biologique, certains choisissent la cure de sommeil. Idéal pour retrouver force, vitalité et bénéficier d'un sommeil véritablement réparateur.
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Le ronflement
Il s'agit d'un phénomène largement répandu, plus fréquent avec l'âge. Avant 50 ans, il touche surtout l'homme, mais, ensuite, il y a autant de ronfleurs féminins que de ronfleurs masculins. On estime que plus de 40 % des seniors ronflent de manière régulière.
Il n'existe aucun remède miracle. Si votre compagnon ronfle, discutez en toute sincérité de ce problème avec lui. Envisagez une solution ensemble, en écartant de préférence les somnifères. On peut s'aimer, avoir une vie de couple réussie et faire chambre à part pour préserver son sommeil.
Comment réduire le ronflement
Certains chirurgiens proposent l'ablation d'une partie du voile du palais au fond de la bouche, là où naissent les vibrations, mais les résultats ne sont pas probants. En revanche, plusieurs mesures permettent, sinon de supprimer les ronflements, de les réduire notablement.
- Surveiller son poids ou éviter d'en prendre : le surpoids entraîne un affaissement de la gorge et favorise le relâchement des tissus.
- Arrêter le tabac : il est nocif pour les voies respiratoires.
- Éviter l'alcool : le soir, il vaut mieux supprimer complètement l'alcool car il congestionne les muqueuses du nez et du pharynx.
- Ne pas prendre de somnifères ou de tranquillisants : ils ont également un effet relaxant sur les tissus des voies aériennes.
- Veiller à maintenir une atmosphère humide dans la pièce.
- Éviter de dormir sur le dos : la position sur le côté avec le cou bien dégagé améliore le flux respiratoire.
- Manger raisonnablement : un dîner léger, facile à digérer, est préférable.
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Le syndrome des jambes sans repos
Plus fréquent après 60 ans, ce trouble aussi appelé impatiences concerne 5 % de la population. Survenant en position allongée ou relâchée, il se caractérise par une envie irrépressible de bouger les jambes donnant lieu à des secousses que le sujet ne peut contenir. Il perturbe l'endormissement et la qualité du sommeil. On le soigne par des traitements chimiques ou par électrostimulation.
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