Multiplier les plantes vivaces : comment faire ?

Pourquoi ne pas utiliser un morceau de végétal pour donner naissance une nouvelle plante ? Rhubarbe, mélisse, estragon, thym, cassis ou bruyère : c'est le moment idéal pour faire pousser et multiplier ces plantes vivaces. On vous explique tout !

Geranium plante vivace
© istock

Première méthode : diviser les touffes des plantes vivaces

Nombre de ces dont la durée de vie est supérieure à 2 ans, se développent en émettant des rejets la périphérie de la touffe. C'est le cas des plantes aromatiques et condimentaires (raifort, rhubarbe, mélisse..).

Deuxième méthode : Prélevez des rejets à la périphérie de la touffe

Dégagez sa base et tranchez un bout de souche, comportant des racines et au moins un bourgeon. Vous le replanterez à l'endroit choisi. Si voulez à la fois renouveler vos plantations et les multiplier, il faut arracher tout le pied. Après vous être débarrassé des racines les plus vieilles, divisez les parties les plus jeunes et plantez-les.

Si vous voulez faire des plantations dans un autre lieu, mettez vos rejets en pots, à l'abri du froid et du soleil une fois bien racinés, vous pourrez les mettre en place.

Marcottes et boutures

Pour certaines plantes, la division s'avère délicate. C'est le cas de l'estragon vrai qui se développe en émettant des rejets rattachés à la souche.

Prélevez-les avec un haut de racine et mettez-les en pot en les ombrant, l'abri des gelées. Lorsqu'ils se seront développés en pots, vous les installerez en pleine terre,

D'autres plantes produisent un réseau de racines partir desquelles elles redémarrent chaque année. C'est le cas des menthes Pour les multiplier, arrachez un bout de racine de 20 à 30 cm, bien vert, et installez-le à l'endroit désiré ou en pot.

Autres méthodes de multiplication des végétaux : le marcottage ou le bouturage.

Ainsi un bourgeon va être capable de changer. Alors qu'il était programmé pour former des cellules de tige, de feuille ou de racine, il va arrêter de le faire, pour donner la rois racine, tige et feuille (bouture), ou pour former des racines (marcotte).

Marcotter est à la portée de tous ! Sur des arbustes tiges souples (thym, sarriette), il suffit de coucher les branches extérieures et les maintenir Contre la terre. Elles vont faire des racines ; lorsque celles-ci sont bien développées, on peut sevrer la marcotte (la séparer du pied mère) puis la transplanter.

Si on veut transporter le jeune plant dans un autre jardin, on couche la tige souple dans un pot à semi-enterré. Après sevrage, le plant raciné en pot est facile déplacer, IR marcottage peut concerner de nombreuses autres plantes : arbustes petits fruits (cassis, mûriers), plantes ornementales (bruyères, magnolias, etc.) _

Quant aux boutures, vous pouvez essayer avec certains arbustes simples : romarin, groseilliers, cassis, etc. II suffit de couper des morceaux de tiges de 20 à 30 cm porteurs d'au moins deux yeux (bourgeons d'où partent les feuilles).

Prenez des tiges de l'an dernier, au bois encore jeune. Choisissez un emplacement à l'abri du vent et protégé du plein soleil. Enterrez-y les boutures moitié, de manière à ce qu'un mil soit sous terre et l'autre à l'air libre, lit veillez maintenir la terre souple et fraiche autour des racines.

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