Seniors : quels traitements de « fond » ?

Un grand nombre de maladies ne se contrôlent qu'en respectant des prescriptions au très long cours. Les « tares » font parties de cette catégorie. Rappelons qu'une tare, dans le jargon médical, concerne des pathologies prolongées, graves en cas d'absence de traitement. Ainsi le diabète, les insuffisances cardiaques et rénales ou une altération des fonctions respiratoires. L'observance stricte des prescriptions reste la condition sine qua non d'une survie prolongée. Se traiter tout le temps devient vite lassant. Tour d'horizon est explications.

Fatigue Traitements Snapseed
© istock

Phytothérapie et autres aromathérapies

Traitements par les plantes, fraîches ou desséchées, et leurs extraits naturels.

Il ne s'agit pas de promouvoir des recettes de rebouteux, de charlatans ou autres mages exotiques. La plus grande partie de notre pharmacopée est, à l'origine, issue de préparations à base de plantes.

On extrait l'atropine de la belladone. La famille des tonicardiaques dérive surtout des digitales. L'if fournit un des meilleurs produits pour lutter contre plusieurs cancers. Il en va de mêmes pour les pervenches. Le millepertuis, lui, serait utile dans certains troubles du comportement. La fleur d'oranger lutte contre les troubles du sommeil, etc.

La phytothérapie, pratiquée selon des critères rigoureux, permet donc, parfois, une alternance. Mais ce genre de produit ne se prend que prescrit par un praticien avisé.

Les plantes médicinales

Quelques traitements usuels :

Rhumatismes :

  • BAMBOU : 1 gélule de poudre, 3 fois par jour
  • HARPAGOPHYTUM : 1 gélule de poudre, 3 fois par jour
  • CASSIS : 1 gélule de poudre, 3 fois par jour
  • PRELE : 1 gélule de poudre, 3 fois par jour

Troubles du sommeil :

  • VALERIANE : 2 gélules le soir, au coucher
  • PASSIFLORA : 2 gélules le soir, au coucher
  • ESCHOLTZLA : 2 gélules le soir

Stress et humeur :

  • MILLEPERTUIS : 2 gélules par jour
  • AUBÉPINE : 2 gélules par jour

En revanche, ces thérapeutiques ne sont actuellement guère envisageables dans bien des maladies touchant les gens âgés.

En particulier, les traitements de substitution chez la femme ménopausée et ceux de l'ostéoporose pour les deux sexes font appel à des notions de physiologie hormonale. Ils nécessitent donc de faire le plus souvent appel à des molécules de synthèse issues de la chimie organique. Les traitements au long cours chez la personne âgée s'adaptent aux divers « appareils ». Mais ceux qui concernent l'entretien de la charpente osseuse, le système nerveux, les voies génito-urinaires ou la communication prennent une importance particulière.

Ces traitements ne conviennent pas à tous

Prenons l'exemple des insuffisants rénaux. Ils subissent, chez eux ou dans des centres spécialisés, de longues séances de « rein artificiel » (dialyse rénale) plusieurs fois par semaine. Pour un adulte relativement jeune, c'est déjà pénible. Pour une personne âgée, cela se transforme en épreuve exténuante.

Les maladies digestives chroniques, elles, provoquent de sérieux troubles. Or, ingurgiter des mixtures chimiques trois à six fois par jour entraîne fréquemment, et à tout âge, des réactions d'écœurement. Si les patients sont vieux, ils seront d'autant plus opposants que leur maladie est ancienne.

Varier les traitements, qu'il s'agisse de leur présentation, leur mode d'administration ou leur vécu, représente une des solutions vers une meilleure observance. C'est dans ce genre de circonstance que la phytothérapie et autre aromathérapie peuvent devenir d'utiles adjuvants.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. - * Champs obligatoires

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.