Belle avec mes rides : aujourd’hui je les assume !

Belle avec mes rides : aujourd’hui je les assume !

 

Sérénité, préoccupations, angoisses, les rides nous laissent rarement indifférentes et déclenchent des attitudes très diverses. En tout cas, il faut en finir avec les “rides coupables" de nous rendre moins désirables” car elles ont leur charme et des secrets qu’il faut garder.

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant d’une femme.., qui s’aime.., et qui n’est chaque mois ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre, le temps passe, elle le comprend.”

Vivre ses rides, une réalité qui peu à peu devient un véritable challenge. Un défi que l’on doit se lancer, car c’est tellement plus facile de tout gommer, tout effacer. “Le rajeunissement, c’est devenu une folie !“ avouent même, entre deux injections, certains médecins esthétiques... C’est vrai que la chirurgie et la médecine esthétique peuvent trouver une légitimité quand elles restent modérées.

Tant que l’on fait de petites retouches, tout va bien. Mais quand cela dépasse un certain stade, cela donne aux gens un air étrange. Entre une jolie femme un peu ridée et un visage transformé et gorgé de substances antirides, qu’est-ce qui est plus séduisant ? Où est passé le bon sens esthétique ? “Comment serai-je quand je serai vieille ?“ Est-ce un “rêve” à garder, pour pouvoir continuer à s’accepter telle que l’on est et telle que l’on évolue. Alors, vive les rides ?

Êtes-vous sereine ou angoissée ?

Le Club des Créateurs de Beauté a lancé une grande enquête auprès de femmes ayant entre 40 et 49 ans pour savoir comment celles-ci vivaient leurs rides.

Les résultats confirment que toutes ne les vivent pas de la même façon et qu’en dépit d’un contexte qui valorise l’apparence, elles ne souhaitent pas toutes avoir un visage lisse “comme une image’

Il y a celles dont le détachement est total, elles ne veulent pas savoir et ne croient en aucune méthode cosmétique ou esthétique.

Il y en a d’autres qui assument calmement et essayent de “gérer” le problème sans en faire un drame; les rides sont même pour elles une image de beauté sereine incarnée par certains beaux visages de grands-mères. Elles sont complices de leurs rides.

Et puis, il y a les femmes très angoissées, chez qui les rides réveillent des doutes sur leur féminité. Celles-ci plongent plus facilement dans tout ce que le marché de l’esthétique leur offre, parfois sans assez de discernement.

Du discernement dans nos choix esthétiques

Il ne s’agit pas de bannir crèmes, seringues et bistouri. L’esthétique, et même avant la cosmétique, sont des avancées qui ont permis et permettent, bien sûr, aux femmes d’aujourd’hui d’entretenir la santé et la beauté de leur peau.

Mais il faut bien savoir faire des choix parmi les techniques et ne pas vouloir à tout prix effacer, gommer, traquer à la seringue et au bistouri tout ce qui change avec le temps et qui vient donner un autre sens à nos visages.

Les rides, elles, apparaissent sur le front, entre les sourcils, autour de la bouche, autour des yeux, sur le cou, mais elles n’ont pas toutes la vocation de disparaître. Attention à ne pas éliminer les expressions.

Agir parfois sur les volumes apporte de la jeunesse, mais sans “cirer” le teint.

Jouer sur la rondeur des joues

La pommette haute, rebondie et brillante révèle une beauté naturelle et juvénile. Signe de bonne santé et de jeunesse, elle a tendance, avec le temps, à regarder vers le bas ou à s’aplatir. Quelques rides en moins ou en plus ne jouent pas beaucoup sur l’effet bonne mine souvent recherché. En revanche, les joues alourdissent très vite un visage. Alors pensez plutôt aux volumateurs.

Petite explication technique : « Regardez bien : des pommettes rondes caractérisent les personnes jeunes ! En vieillissant, les joues s’affaissent. Aussi, pour redonner du dynamisme et de la jeunesse à un visage, il faut “élargir” les joues, et arrondir les pommettes », explique le Dr Georges Roman à ses patientes.

Quand la joue est pleine, même le regard des autres change : il ne s’attache plus aux détails (les yeux ou la bouche), il apprécie un rajeunissement harmonieux. »

Cette technique intéressante consiste à injecter de l’acide hyaluronique en quantité suffisante pour créer le volume désiré. Parce que cette partie du visage est très vascularisée, la technique est extrêmement délicate et sollicite une grande expérience du praticien. Sinon, ces injections peuvent entraîner des bleus importants (qui disparaissent dans les huit à dix jours), mais également rendre le résultat esthétique aussi raté qu’extraordinaire selon la zone de l’injection et la façon dont elle est réalisée.

« La joue, c’est une rondeur qui a une place bien précise dans un visage », explique le Dr Roman. Le praticien doit bien connaître l’anatomie locale. Il ne s’agit pas d’injecter une “boule” de produit sur la pommette : le médecin doit savoir sculpter une joue selon chaque visage et chaque personnalité. Mais créer de belles joues, avec des rondeurs adaptées à chaque visage, dépend de la relation de confiance établie entre la patiente et son médecin, afin que celui-ci comprenne sa psychologie, son tempérament.

Est-elle timide, un peu, beaucoup, pas du tout ? Si elle n’a pas envie de trop communiquer, les joues seront petites, et la quantité d’acide hyaluronique injectée sera faible.

Les joues sont des zones de communication comme les yeux, la bouche et les oreilles. Avec des pommettes “hautes”, on se sent plus vivant, on communique davantage. On devient plus visible.

Le résultat esthétique dure entre huit et dix mois. Prix: entre 600 et 800 € pour une à deux séances.

Le lifting respecte les rides

Les femmes pensent souvent que le lifting va supprimer les rides de leur visage. Un malentendu qui persiste encore aujourd’hui en dépit de nombreuses informations sur cette intervention qu’on ne présente plus. Certaines patientes sont mécontentes de leurs résultats, insatisfaites de leur lifting et, déçues, se plaignent: “Mais j’ai toujours mes rides !“

Heureusement qu’elles ont encore leurs rides. Elles sont nécessaires à la compréhension du visage.

Et c’est en cela, d’ailleurs, qu’un lifting bien pensé par le chirurgien et la patiente est une intervention intéressante, car il ne touche pas aux rides mais redonne du galbe aux ovales relâchés.

Le mésolift redonne de la fermeté

Un cocktail de vitamines (A, C, E, Bi, B6, Bi2 et PP notamment) et d’acide hyaluronique non réticulé (on exploite ici ses propriétés hydratantes et non son effet volumateur) promet d’illuminer notre teint, de fortifier la peau. Injecté à l’aide de multi-piqûres manuelles à la surface de la peau, il ne provoque ni ecchymose, ni trace. Cette “mésothérapie esthétique” peut toutefois entraîner de petits picotements et de très légères rougeurs causés par l’anesthésiant (procaine ou lidocaïne), qui joue aussi un rôle de vasodilatateur. Pas de rinçage, pas de nettoyage du visage après la séance, il faut attendre au moins trente minutes que les produits pénètrent bien.

Le résultat ? L’effet “bonne mine” est immédiat et augmente au fil des séances (quatre en tout, à raison d’une tous les quinze jours). La peau est nourrie en profondeur, elle gagne en tonicité. Cette cure est en plus efficace pour resserrer les pores dilatés et éclaircir les peaux atones, les mines fatiguées et le teint gris des fumeuses. Seules contre-indications connues : une peau acnéique (le dermatologue traitera alors l’acné en premier) et une hyper-sensibilité ou une allergie au produit. «

En cas de doute, on fait un test sur la main ou le bras.

Prix : environ 150 € la séance.

Le plus : peut également être pratiqué sur les mains.

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