Poissons des mers froides : Quand les aliments soignent

Cet été, profitez de vos vacances à la mer pour faire une cure de poissons. Découvrez leurs bienfaits.

Le hareng le saumon ou le maquereau vont-ils devenir des “musts” dans nos menus ? Ce n’est pas impossible, depuis que l’on connaît leurs qualités diététiques pour la santé cardiovasculaire.

Bon pour les artères !

Ces poissons relativement gras renferment des graisses originales : bien que d’origine animale, elles sont hautement insaturées et ont la particularité de rester fluides même dans les eaux très froides...

En ce qui concerne la prévention cardiovasculaire, ces graisses (qu’on regroupe parfois sous l’appellation “acides gras en oméga-3”) agissent si multanément à trois niveaux différents dans l’organisme:

  • Elles empêchent la formation des dépôts (les “plaques”) sur les parois in ternes des vaisseaux.

Quels poissons consommer ?

Maquereaux, sardines, saumon, hareng, anchois et thon sont les poissons les plus intéressants pour leurs teneurs en acides gras oméga-3.

Pour une efficacité optimale, vous consommerez du poisson au moins 2 fois par semaine... et, bien sûr, en remplacement du plat de viande, non en supplément!

  • Elles augmentent la fluidité du sang, en réduisant l’agrégation des plaquettes sanguines.
  • Elles s’opposent aux spasmes et aux contractions des vaisseaux (qui peuvent provoquer des accidents vasculaires graves).

Les grands mangeurs de poisson ont généralement un taux de cholestérol moins élevé et un sang plus fluide que ceux qui en consomment peu. Ils sont aussi mieux protégés que les autres des maladies cardiaques.

L’observation la plus spectaculaire concerne les Esquimaux et des habitants du nord du Japon, dont la nourriture traditionnelle était constituée par une forte quantité de poisson (de 200 à 350 g par jour). Ces populations sont restées remarquablement épargnées par les maladies cardiovasculaires... jusqu’à ce que leur alimentation change et se rapproche de celle des pays industrialisés. Dans les pays scandinaves et les Pays-Bas (fortement touchés par la pathologie vasculaire), des études très approfondies ont été réalisées.

Il s’avère qu’une consommation quotidienne de 25 à 30 g de poisson (soit deux portions de 100 à 120 g par semaine) suffit déjà à réduire de façon significative le risque de maladies cardiaques.

Aujourd’hui, il est classique de recommander aux personnes ayant souffert d’un infarctus, ou ayant subi un pontage coronarien, de manger du poisson plusieurs fois par semaine. Mais les bien portants peuvent, eux aussi, en tirer profit à titre préventif!

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