Molybdène : rôle, besoin et teneur de cet oligo-élément

Ce métal, qui est un oligo-élément, participe à la fabrication de certains acides aminés, essentiels dans la composition des protéines de notre organisme.

À quoi sert-il ?

Le molybdène intervient dans le fonctionnement de plusieurs enzymes du foie, qui détoxifient l’organisme.

Il favorise également l’absorption intestinale du fer, luttant ainsi contre certaines formes d’anémies.

Au niveau de l’émail dentaire, le molybdène améliorerait la rétention du fluor, pour des dents plus solides. Il participe au métabolisme des graisses, et il intervient dans la croissance des tissus osseux, ainsi que dans la protection des reins. Le molybdène combattrait l’impuissance sexuelle. Enfin, il facilite l’élimination par les urines de déchets toxiques comme le mercure.

Où le trouve-t-on ?

molybdene alimentLes abats animaux, notamment le foie, constituent une excellente source de molybdène. On trouve également le précieux métal dans les végétaux (céréales complètes, germes de blé, légumes verts, légumineuses. ..), ainsi que dans la viande et les produits laitiers.

Peut-on en manquer ?

En France, une alimentation équilibrée couvre largement les besoins nutritionnels en molybdène de la population. De très rares carences surviennent dans des cas de dénutrition globale ou suite à des malabsorptions digestives graves (maladie de Crohn.. .).

La bonne dose en microgrammes par jour (µg)

  • Besoins en molybdène : env. 25 µ2
  • Apports nutritionnels conseillés : 30 à 50 µ

Chez l’homme, une maladie génétique rare empêche l’action du molybdène dans l’organisme. Cela provoque dès la naissance de graves troubles neurologiques (retard mental, malformations cérébrales) et oculaires (déplacement du cristallin).

Plusieurs expériences pratiquées chez l’animal ont démontré qu’une carence en molybdène engendre un défaut de développement physique, une perte d’appétit et de poids avec finalement une espérance de vie plus courte.

Quels sont les risques d’excès de ce métal?

Une ingestion excessive de molybdène, possible uniquement en milieu professionnel (travail sur les métaux...), provoque une fuite urinaire du cuivre et une augmentation de l’acide urique, responsable du syndrome goutteux, dommageable pour les articulations.

Faut-il se supplémenter en molybdène ?

Les suppléments de molybdène sous forme de molybdate de sodium ou demolybdate d’ammonium sont très bien assimilés par l’organisme. En général, on les retrouve dans des cocktails de vitamines et de minéraux. En France, étant donné la présence importante de molybdène dans la nourriture par rapport aux besoins physiologiques, une supplémentation n’est pas nécessaire !

Teneur en molybdène pour 100 g d’aliments en microgrammes (µg)

  • Céleri-rave: 90 µg
  • Ail : 70 µg
  • Noix de coco : 20 µg
  • Papaye: 20 µg
  • Noix de cajou:12,5 µg
  • Abricot : 8,3 µg
  • Maïs : 5 µg

À retenir :

  • Le molybdène joue un rôle dans la détoxification de l’organisme.
  • La nécessité d’une supplémentation reste rare étant donné la présence importante du molybdène dans l’alimentation.
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