Aujourd’hui, il est possible d’en finir avec la calvitie, mais il faut être motivé et ne pas croire aux solutions miracle. Perdre ses cheveux, est-ce vraiment une fatalité ? Que peut-on faire pour stopper les dégâts ?
Dès que vous vous apercevez d’une chute anormale, il faut aussitôt consulter un dermatologue qui va diagnostiquer le ou les responsables.
Généralement, si le problème est pris à temps, l’amélioration est possible. Deux traitements ont déjà fait leurs preuves:
La cure de vitamines, Il s’agit de vitamine H ou Biotine qui, pour être efficace, doit être administrée en injection intramusculaire, voire intraveineuse. A raison de deux ampoules six semaines minimum et trois fois par semaine.
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Le Minoxidil. Ce vasodilatateur puissant était utilisé pour les hypertensions sérieuses. Aujourd’hui, son action anti-chute est reconnue, mais attention ! son action de repousse est très relative. Son utilisation doit être quotidienne et à vie car ses effets disparaissent quelques mois après son arrêt.
Si la calvitie est déjà installée et bien installée, il ne faut pas se leurrer et croire au produit miracle. La seule solution est la chirurgie. Plusieurs techniques existent, le choix dépendra:
- Du rapport surface chauve et surface chevelue.
- De l’élasticité du cuir chevelu.
- De la qualité des cheveux qui restent: épaisseur, aspect, couleur, etc.
Les greffes. Le principe consiste à prélever des greffons cylindriques de 3,5 à 5 mm de diamètre au niveau de la couronne et de les implanter en zone chauve. Au niveau de chaque greffon se forme une croûte qui tombe vers la troisième semaine et sur laquelle émergeront plus tard 15 à 20 cheveux. Les résultats de cette technique sont tardifs et longtemps inesthétiques, en particulier dans la région frontale, aboutissant au fameux champ de poireaux, en particulier chez les bruns.
Les micro-greffes. Cette nouvelle méthode allie les avantages de la technique des greffons et annule la défaillance des résultats.
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Des minigreffons de 2 à 3 cheveux, et parfois même des micro-greffons d’un cheveu, sont prélevés et implantés dans la région chauve. Les implants étant très petits, on ne retrouve pas l’effet géométrique de “champ de poireaux” obtenu avec les greffes classiques.
Cette technique est d’une extrême souplesse car elle permet de refournir progressivement le cuir chevelu exactement en topographie et en quantité nécessaire. L’absence de cicatrices permet de renouveler le geste opératoire et redonne au patient une densité de cheveux naturels. De plus, l’opération se fait sous anesthésie locale. Le patient sort le jour même sans pansement et peut reprendre son activité au bout de 48 heures. Le résultat ne peut s’apprécier qu’après 3 ou 4 mois.
Les lambeaux. C’est une technique qui apporte rapidement une bonne densité de cheveux dans la région frontale, avec un aspect esthétique satisfaisant.
Contrairement aux greffons qui sont complètement détachés du cuir cheveu, avant d’être transposés, le lambeau doit garder une zone d’attache avec le site donneur qui lui fournit la vascularisation. Le chirurgien prélève un lambeau de cuir chevelu et le fait pivoter de l’arrière vers l’avant pour le reloger sur la zone frontale dégarnie.
La réduction tonsurale. Il s’agit d’inciser la zone chauve et d’enlever le plus possible de cuir chevelu glabre.
Ensuite, le chirurgien rapproche les bords chevelus et les suture. La cicatrice est, bien sûr, recouverte par les cheveux. Cette intervention nécessite une préparation importante du cuir chevelu par des assouplissements. L’intervention sous anesthésie locale dure une heure. La quantité de peau glabre prélevée dépend de la souplesse du cuir chevelu, elle peut varier de 2 à 5 cm.
L’expansion ou technique du ballonnet. Le principe consiste à placer sous le cuir chevelu deux ballons de plastique extensibles munis d’un tuyau et d’une valve dans laquelle on injecte du sérum. A chaque injection, le cuir chevelu se tend puis se relâche, permettant de doubler la surface chevelue.
L’expansion se fait de façon homogène. Le traitement dure quatre mois environ.
Il faut des patients bien décidés capables de s’organiser. La méthode est assez complexe et nécessite une bonne connaissance du procédé.
Toutes ces techniques ne s’opposent pas mais, au contraire, se complètent souvent. C’est au chirurgien de conseiller au mieux son patient, selon le type de calvitie qu’il présente.
bonjour, je suis un utilisateur de poudre densifiante et je vais passer par une greffe, je me demandais si je pouvais continuer à l’utiliser après l’opération et si oui combien de temps après? merci d’avance