Soigner son mal de dos avec l’ostéopathie permet de libérer la douleur en remontant jusqu’à l’origine du mal. Reponses-bien-vieillir.fr de mieux cerner cette technique manuelle qui nous veut du bien...
Le corps est un “tout”, avec des rouages étroitement liés les uns aux autres. En effet, os, muscles, articulations, ligaments et enveloppes forment l’architecture de cet édifice et sont eux-mêmes en relation avec les fonctions vitales. C’est l’équilibre entre tous ces éléments qui définit l’état de santé.
Devant une douleur, l’ostéopathe prend en compte l'entité corps" dans son intégralité et cherche à “remonter” jusqu’à l’origine du mal. Ainsi un mal de dos pourrait avoir comme origine un problème digestif.
Inversement, une perte de mobilité des articulations intervertébrales peut retentir sur le fonctionnement d’un organe.
Voilà pourquoi l’ostéopathie ne se préoccupe pas uniquement de la mécanique ostéo-articulaire mais prend aussi en compte le retentissement de tels dérangements sur l’ensemble des viscères, du corps en général. Toutes ces données étant chapeautées par l’influence incontournable du psychisme.
Les bonnes indications
L’efficacité de l’ostéopathie est prouvée dans plusieurs indications : les douleurs ostéo-articulaires, d’abord, avec en particulier les problèmes de colonne vertébrale (lombalgies ou cervicalgies), mais aussi les douleurs articulaires dites périphériques (épaule, hanche, coude, genou...).
L’influence de l’ostéopathie sur les dysfonctionnements de l’appareil digestif, des systèmes respiratoire et génito-urinaire est également à retenir. A l’origine de ces troubles ou douleurs, des causes mécaniques, des agressions physiques ou psychologiques (stress, traumatisme), anciens ou récents.
L’ostéopathe les identifie en observant minutieusement son patient. Il accorde une grande importance à l’écoute de ses plaintes. En effet le malade n’a généralement pas conscience des véritables clés de ses souffrances.
Un interrogatoire approfondi (comment se manifeste la douleur, depuis quand, quel est le mode de vie du patient, quels sont ses habitudes alimentaires, ses antécédents médicaux et chirurgicaux, maladies familiales, etc.) lui permet d’orienter sa marche à suivre.
Les documents médicaux (radios, bilans biologiques) sont bien sûr, également très importants.
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Séance: mode d’emploi
Une séance dure généralement une demi-heure. Après l’interrogatoire, le patient, installé sur une table, se détend. L’ostéopathe procède alors à la palpation (les gestes sont doux et lents) avec ses mains comme seul outil, pour repérer les points de tension. Une fois les zones “sensibles” localisées, il commence ses ajustements par des mouvements précis et dosés auxquels le patient peut éventuellement participer.
La technique consiste à identifier le blocage, puis à libérer manuellement l’articulation et le tissu, pour restituer une meilleure mobilité. Contrairement à une idée très répandue, l’ostéopathe ne “replace” pas les os - ce travail relève de l’orthopédie ou de la chirurgie. La manipulation peut parfois provoquer un craquement plus ou moins fort, non agressif.
Après une séance, le parient est généralement défendu et se sent “plutôt bien”, mais on observe parfois une plainte de fatigue ou un inconfort (ankylose), Le temps qu’il s’adapte à son nouvel équilibre... Cela prend souvent quelques jours. Si une ou deux séances peuvent suffire en cas de trouble aigu d’apparition récente (lumbago, torticolis), plusieurs séances sont parfois nécessaires pour un problème chronique.
Cela dit, il est difficile de généraliser car certaines douleurs anciennes sont très facilement résolues, d’autres, d’apparition récente, peuvent se révéler plus complexes. Même remarque pour la “technique ostéopathique” utilisée: Chaque ostéopathe a à sa disposition une palette de techniques qu’il personnalise en fonction de sa propre expérience, de la personnalité du patient qu’il a à soigner et du cas à traite.
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