Même si le stress est naturel, il faut savoir bien le gérer, car il peut être à l’origine de troubles multiples. Il faut donc bien le connaitre pour savoir l’apaiser. Décrit comme l’un des plus grand maux de notre temps, le stress fait l’objet de nombreuses études, mais il souffre toujours d’une absence de définition claire. Tâchons d’en savoir un peu plus ici afin de mieux l’appréhender et de pouvoir ainsi le maitriser.
Sommaire
Le stress, des origines à nos jours
A l’origine, le stress est définit comme un syndrome naturel d’adaptation, une réponse naturelle aux agressions extérieures. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. L’organisation mondiale de la Santé le considère désormais comme un fléau mondial, au même titre que le cancer. Jadis, le stress était nécessaire car il permettait à nos ancêtres de réagir en cas d’agression, en envoyant des secrétions d’adrénaline permettant de mobiliser immédiatement tout le corps. Or les agressions de bêtes féroces sont bien moins nombreuses aujourd’hui, mais le stress reste quant à lui bien présent.
Les réactions de stress ne sont plus liées désormais à l’instinct de survie mais répondent à des agressions physiques ou psychiques plus anodines. Il a fallu de nombreuses enquêtes et des résultats de plus en plus édifiants pour comprendre que le stress était devenu le mal du XXème siècle. C’est seulement dans les années 1990 que les scientifiques français se sont intéressés à la nouvelle physionomie du stress : pression de la société, du milieu du travail, des difficultés et des nuisances qu’elle génère. Désormais les enjeux du stress sont à la fois humaines, économiques et juridiques.
Différencier bon et mauvais stress
Il faut toutefois prendre soin de différencier le bon stress et le mauvais stress. Le stress positif permet de se surpasser pour donner le meilleur de soi-même et venir à bout d’une situation difficile. En revanche, le mauvais stress qui dépasse nos capacités personnelles d’adaptation peut entrainer des déséquilibres. C’est celui-ci qu’il faut essayer de combattre et apprendre à mieux gérer.
Le mauvais stress se développe en 3 étapes. La réaction d’alarme, phase initiale, se caractérise par l’accélération du cœur, une respiration courte, une transpiration excessive et une pression sanguine élevée. La deuxième étape est le stade de résistance, pendant lequel le corps cherche à échapper à l’agression. Enfin vient l’épuisement qui peut entrainer des troubles cardio-vasculaires et des dysfonctionnements de l’appareil digestif.
La dangerosité du stress
Notre organisme est capable de résister à 5 ou 7 agressions par semaine. Mais certaines personnes subissent jusqu’à 50 tensions par jour et parfois plus. Lorsqu’il y a une accumulation des stress, le phénomène devient toxique: le corps n’a pas le temps nécessaire pour s’adapter et éliminer toutes les substances chimiques libérées. A terme, ce type de stress est donc dangereux puisqu’il altère un grand nombre de nos orgasmes et provoque des déséquilibres.
Privilégier le bon stress et lutter contre le mauvais
C’est un stress isolé et associé à une activité physique modérée permettant au corps d’évacuer toutes les molécules. Tout le monde le connait, c’est celui des étudiants lors des examens, du sportif avant une compétition, c’est le trac de l’artiste avant d’entrer en scène. C’est un stress contrôlé et géré qui augmente notre concentration, nos capacités et stimule notre créativité.
Bref, c’est celui qui permet d’accomplir les performances en nous surpassant, en donnant le meilleur de nous même, nous offrant au final beaucoup de bien-être et de satisfaction. Certains deviennent même accros à cette montée d’adrénaline, comme les passionnés de jeux ou de sports extrêmes. A l’heure actuelle, il n’y a pas de recette miracle pour gérer le stress, seulement du bon sens. Néanmoins, les personnes passionnées et engagées dans un projet partagé avec autrui retrouvent pour elles-même de la considération du respect et un profond sentiment d’utilité. Ces gens, qui ont moins de problème, deviennent moins sujets au stress.
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