En cas de toux, d'angine ou de sinusite... pensez aux plantes, pour leurs propriétés anti-infectieuses.
Le recours systématique aux antibiotiques pour traiter les infections hivernales a pour conséquence d'augmenter la fréquence des germes résistants. Or, le plus souvent, l'infection est d'origine virale et les antibiotiques sont sans effet. De nombreuses plantes sont alors utiles pour prévenir les surinfections.
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Le soufre : anti-infectieux naturel, il fluidifie les sécrétions des voies respiratoires. On en trouve notamment dans le navet, traditionnellement utilisé dans le traitement de l'angine.
L'écorce de bouleau : peu connue dans cette indication, elle peut pourtant être utilisée en décoction.
Le pin sylvestre : sa réputation, et en particulier celles de ses bourgeons, n'est plus à faire. Outre les pastilles à la sève de pin des Vosges, on utilisera plus efficacement sa teinture-mère ou les granules homéopathiques de pinus sylvestris.
L'eucalyptus : quant à lui, est particulièrement actif sur les voies respiratoires grâce à l'eucalyptol que renferment ses feuilles et ses fruits. De nombreuses spécialités pharmaceutiques en renferment. Très volatile, l'essence d'eucalyptus peut être utilisée en inhalation (on trouve des spécialités toutes prêtes en pharmacie) ; elle sera associée en particulier à la lavande, au thym et à la menthe.
Attention : à ne pas utiliser chez les enfants de moins de douze ans ni chez les personnes allergiques.
Le niaouli : est aussi très riche en eucalyptol. Anti-infectieux, il possède des propriétés anti-inflammatoires utiles dans les angines et les sinusites. Il peut être utilisé sous forme de suppositoires, d'extraits secs ou de préparations liquides.
La menthe : outre ses effets anti-infectieux, elle donne la sensation de "dégager" les voies respiratoires, procurant une sensation de bien-être rafraîchissante. En revanche, il faut l'éviter en cas de traitement homéopathique.
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Huiles essentielles à la carte
Presque toutes les huiles essentielles sont anti-infectieuses ou antibiotiques. Parmi les plus indiquées celles de lavande, hysope, origan, thym ou bien encore romarin...
Pour les toux rebelles, on aura recours aux propriétés antispasmodiques du serpolet. Et à celles du citron, ajouté dans une tisane (trois gouttes, trois fois par jour, au maximum), pour les angines et pharyngites. L'un de ses composés, le citral, est également produit par la mélisse officinale. C'est pourquoi cette plante digestive est indiquée dans les toux irritatives.
Pour apaiser la douleur qui accompagne souvent les sinusites ou les angines, le cajeput, plante venue d'Australie, se révèle antiseptique et légèrement anesthésiante.
En cas de fièvre, outre les plantes renfermant des dérivés salicylés (molécules de la famille de l'aspirine), principalement le saule blanc, pensez aux bourgeons de peuplier noir, qui se prennent en extraits secs ou en tisane.
Pour sucrer une tisane destinée à combattre un rhume, utilisez du miel de sapin ou de la gelée royale.
Tisane : faites le plein d’énergie
- Mélanger à parts égales (en poids et non en volume) des feuilles de sauge, de romarin, d'hysope, de menthe, de serpolet et d'origan.
- Jeter 25 g de ce mélange dans un litre d'eau bouillante.
- Laisser infuser 15 minutes, puis filtrer.
- Ajouter le jus d'un demi-citron et sucrer avec une cuillerée de miel.
- Boire une à deux tasses tous les matins.
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