Le foie assure l'élimination de nombreuses toxines et autres déchets, et produit des sels biliaires indispensables à une bonne digestion. De nombreuses plantes ont un effet sur lui. Les connaissez-vous ? De nombreuses plantes ont un effet bénéfique sur cet organe clé de notre organisme. On vous explique !
Des légumes
L'artichaut est, avec le radis noir, l'un des meilleurs draineurs hépatiques. De multiples préparations pharmaceutiques en renferment.
L'aubergine. Très répandue, elle se consomme crue, en salade, ou cuite. Elle devra être choisie bien mûre car les jeunes fruits contiennent une substance toxique. Elle est aussi un peu laxative.
La betterave. A la différence des précédentes, elle est très nutritive (à éviter si l'on a quelques kilos à perdre).
Avec le cresson des fontaines, la prudence s'impose. Seules les plantes de culture doivent être consommées pour se préserver de la douve du foie. Ce parasite du mouton s'abrite souvent dans le cresson sauvage à un certain stade de son développement. Si l'homme consomme la plante, il se contamine et développe une retrouve des extraits dans une trentaine de préparations pharmaceutiques et une douzaine de remèdes homéopathiques.
À lire aussi : Faites taire la toux grâce aux plantes
On peut citer le chardon Marie, l'hépatique, la fumeterre et la mélisse que l'on peut mélanger à parties égales pour préparer une infusion composée qui limitera les effets d'un repas copieux.
Le polypode est une fougère très répandue sous nos climats au pied des chênes. On en utilise les rhizomes qui se récoltent en été. On les prépare en décoction (20 grammes par demi-litre d'eau) pour traiter l'insuffisance hépatique et la constipation.
Selon les régions, la saponaire est plus connue sous le nom d'herbe à savon, de savon de fossé ou de savonnière, car toutes les parties de la plante renferment une substance qui, au contact de l'eau, produit de la mousse. Son utilisation en décoction demande quelques précautions :
Ne pas mettre plus de 10 grammes de la plante pour 1/4 de litre d'eau. Ne pas laisser infuser plus de 5 minutes. Préparer la tisane au moment de la consommer. Ne pas la conserver s'il en reste.
Un excès peut provoquer sécheresse de la bouche, tremblements et troubles neurologiques. Il est recommandé de bien suivre les prescriptions du phytothérapeute.
La scrofulaire n'est plus guère utilisée. Autrefois, on s'en servait pour préparer un vin destiné à soigner le diabète, les œdèmes et les troubles hépatiques.
Aujourd’hui, sa racine entrera dans la réalisation de tisanes composées, combinée par exemple avec une ou deux autres plantes dont la tige de thym, la racine de pissenlit, de bardane ou de chicorée, ou l'écorce de bourdaine.
À lire aussi : Jambes lourdes : les plantes pour vous aider
La menthe
En fait, il faudrait parler des menthes, car de nombreuses espèces sont employées, parmi lesquelles :
- Mentha piperita (la menthe poivrée) qui est utilisée pour préparer la sauce des Anglais.
- Mentha Viridis, dont on tire le baume vert.
- Mentha sativa, très cultivée dans les jardins.
Les sommités fleuries de chacune d'elles possèdent les mêmes vertus. Elles méritent d'être utilisées en cuisine, surtout au cours des repas de fête (dans le couscous, avec certaines viandes, en sorbets ou en desserts), pour éviter les lourdeurs digestives.
Bien entendu, vous choisirez alors les plantes fraîches et non pas du sirop de menthe artificielle.
La phytothérapie permet de traiter en douceur les insuffisances d'un organe qui rend la vie moins agréable quand il ne fonctionne plus à 100 %...
À lire aussi : L'hamamélis : une plante pour aider à la circulation veineuse
Une tisane pour prévenir la cystite
Bien rares sont les femmes qui ne connaissent pas un jour la cystite, instant bien pénible où les voies urinaires brûlent comme du feu.
Pour prévenir cette infection urinaire, rien de tel qu'une cure de diurèse. Et parmi les plantes médicinales, il en est une à qui l'on ne pense pas suffisamment : le maïs.
Les épis de maïs portent à leur extrémité une espèce de chevelure que l'on appelle les stigmates.
Ce sont eux qu'il faut utiliser pour leurs vertus diurétiques.
Vous jetez 1 poignée de stigmates de maïs dans 1 litre d'eau que vous portez à ébullition durant 10 minutes. Puis vous laissez infuser encore 10 minutes.
À lire aussi : Des préparations « anti-cystites »