La perte de cheveux, souvent héréditaire ou liée au stress ou bien à certaines carences, est souvent mal vécue. Elle peut perturber la vie personnelle et professionnelle et mener parfois à un repliement sur soi. Il existe heureusement des solutions pour y remédier. L'implantation capillaire est assurément la plus efficace pour éviter la calvitie et retrouver une chevelure fournie.
Sommaire
Commencez par un bilan capillaire
La première chose à faire est de prendre rendez-vous avec un spécialiste capillaire. Ne choisissez pas le premier médecin venu. Renseignez-vous sur ses qualifications et méfiez-vous si le prix est trop attractif. Une implantation capillaire digne de ce nom mobilisant un budget important, des tarifs aussi avantageux peuvent cacher un travail un peu bâclé.
Pour vous faire une idée plus précise du travail effectué dans la clinique choisie, vous pouvez demander à voir des photos, assez parlantes pour constituer des preuves de la qualité des soins dispensés dans cet endroit.
Lors de cet entretien préliminaire, le médecin cherchera sans doute à connaître vos motivations. Il vous examinera, pour savoir, de la manière la plus précise possible, à quel stade en est votre calvitie et comment elle évolue.
Afin de préparer au mieux cette restauration capillaire, le spécialiste vous demandera également des précisions indispensables à la réussite du traitements (voir les meilleurs traitements ici) . Pour le mener à bien, en effet, il a besoin de connaître votre âge, les antécédents de calvitie dans votre famille ou encore votre régime alimentaire et d'autres éléments relatifs à votre mode de vie.
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Le choix de la méthode
Il existe différentes méthodes d'implantation capillaire. La technique dite "Follicular unit transplantation", ou FUT, consiste à prélever une fine bande de peau sur une zone du cuir chevelu qu'on appelle "donneuse". On y trouve en effet de nombreux follicules pileux.
Cette zone est ensuite suturée, les greffons sont isolés, puis transplantés sur le cuir chevelu. Vous pouvez choisir la méthode FUE ("Follicular unit extraction"). Muni d'un matériel spécifique, le praticien extrait alors chaque follicule pileux sur une zone donnée du cuir chevelu.
Ils sont ensuite examinés et seuls sont conservés, pour être implantés ensuite, les follicules pouvant être utilisés pour l'implantation capillaire.
Cette technique d'extraction individuelle des follicules pileux se retrouve dans la méthode DHI ("Direct hair implantation"). Après avoir été retirés du cuir chevelu, ces follicules ne tardent pas à être greffés.
L'avantage de cette technique, c'est qu'ils passent très peu de temps hors du cuir chevelu. Ils sont implantés dans la zone prévue au moyen de ce que les spécialistes appellent un injecteur de cheveux.
Enfin, dans la technique IFA ("Implantation folliculaire automatisée"), c'est un robot qui choisit les follicules et les prélève.
Avant l'intervention de la greffe
Comme dans toute intervention chirurgicale, le patient est d'abord soumis à certains examens. Ainsi, grâce à une analyse de sang, le médecin peut déterminer si son état de santé lui permet de subir la greffe.
Avant de la pratiquer, il faut également débarrasser le cuir chevelu des pellicules et du sébum qui, chez certains patients, envahissent la chevelure. C'est une manière d'assainir le cuir chevelu et d'éviter tout risque d'infection.
Des consignes à suivre
Avant la greffe, certaines instructions sont données aux patients. Ils sont invités à les suivre pour assurer le succès de l'opération.
Ainsi, les médecins préconisent l'arrêt des traitements médicaux, si, du moins, une telle interruption n'est pas nuisible à l'état de santé des patients. Il convient, à cet égard, de consulter les médecins qui vous soignent, afin de vérifier que l'arrêt de ces traitements n'est pas contrindiquée.
Il est également préférable de ne pas prendre de vitamines et d'éviter les compléments alimentaires durant les quelques jours précédant l'intervention. Quelques jours avant et après la greffe, il faut également cesser toute consommation d'alcool. En fluidifiant le sang, il pourrait en effet provoquer des douleurs durant la greffe.
De son côté, la nicotine contenue dans les cigarettes tend à rétracter les vaisseaux sanguins. Ce qui perturbe la circulation sanguine, rendant ainsi la cicatrisation du cuir chevelu plus lente. Il faut donc s'abstenir de fumer une dizaine de jours avant l'implantation capillaire.
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La greffe de cheveux
Le praticien doit tenir compte d'un certain nombre d'éléments pour assurer le succès de l'intervention. Il doit ainsi étudier avec soin la direction des cheveux du patient. Si cette direction est assez facile à déterminer pour les cheveux poussant sur les côtés de la tête, elle est moins aisée à établir pour ceux implantés sur le dessus du cuir chevelu.
Forts d'une longue pratique de leur métier et très spécialisés dans leur domaine propre, les chirurgiens capillaires seront en mesure de repérer cette direction des cheveux comme ils sauront aussi déterminer l'angle de sortie des follicules pileux.
Ces dispositions prises, le praticien va procéder à la greffe elle-même. Pour ce faire, il rase le crâne du patient, parfois de façon partielle. L'intervention se fait sous anesthésie locale.
Ceci fait, le chirurgien procède à l'extraction des follicules pileux. Elle se fait de manière spécifique, selon la méthode choisie. Les follicules sont retirés de la zone donneuse, qui se trouve le plus souvent à l'arrière du crâne.
Dans le cas de la méthode DHI, par exemple, ces greffons sont enlevés un à un, avec des instruments très précis. Ils sont ensuite réimplantés dans les endroits dégarnis. Il s'agit d'un travail d'une grande minutie.
Le chirurgien procède selon un plan d'implantation que la structure et la disposition de votre chevelure lui ont permis d'établir. Dans certaines zones, en effet, il implantera des greffons simples, ne comportant qu'un cheveu, et, dans d'autres, des greffons doubles, avec deux cheveux.
Grâce à l'implantation capillaire, vous retrouvez donc une chevelure dont la ligne générale est respectée. Mais elle est bien plus drue et recouvre désormais les zones clairsemées.
Pour arriver à ce résultat, il faut prélever suffisamment de follicules pileux. C'est pourquoi le praticien n'en prélève pas seulement à l'arrière de la tête, mais en retire un certain nombre dans une zone donneuse secondaire.
Durant tout le processus de repousse des cheveux, le suivi du patient est assuré.
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