Mal de dos : les 6 points à prendre en compte

À partir d’un certain âge, il est important de faire le point sur son dos et les diverses douleurs associés. Nous vous présentons les 6 points importants à prendre en compte sur les douleurs dorsales.

Personnes âgées souffrant de douleurs au bas du dos
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1. Et si le mal de dos venait du système digestif ?

Des douleurs d'estomac ou des irritations intestinales à l'origine du mal de dos ? La relation peut paraître saugrenue et pourtant elle repose sur des données purement physiologiques.

Saviez-vous que la région dorsale "communique" avec tous les organes par un réseau de nerfs (système nerveux autonome) ? Ainsi, tout dysfonctionnement d'un tissu interne - qu'il s'agisse du système digestif, de l'appareil respiratoire ou du cœur - renvoie des signaux (neuromédiateurs, hormones) vers la colonne vertébrale et induit des zones très douloureuses.

À l'inverse, tout trouble vertébral peut se répercuter sur le bon fonctionnement du reste de l'organisme.

2. Les principaux critères de gravité du mal de dos

  • Les douleurs apparaissent pour la première fois après 50 ans.
  • L’altération de l'état générale.
  • La perturbation du sommeil.
  • Une hernie discale associée à des troubles sphinctériens (perte d'urine).
  • L'inefficacité totale des antalgiques.
  • Les antécédents de cancer.

3. Quel médecin consulter pour le mal de dos ?

  • Le médecin généraliste dans un premier temps.
  • Le rhumatologue en cas d'ostéoporose, de maladies ostéoarticulaires inflammatoires, d'arthrose, de hernie discale...
  • Le spécialiste en médecine physique pour la rééducation de l'appareil locomoteur.
  • Le psychiatre en cas de dépression ou de troubles psychiques associés au mal de dos.
  • Le chirurgien intervient en dernier recours, l'opération ne se justifiant que dans des cas particuliers : scoliose avancée, sciatiques compliquées, sténoses arthrosiques lombaires (becs de perroquet à l'intérieur de la colonne), fractures instables, tumeurs vertébrales…

4. Mal de dos : comment éviter les récidives ?

Il faut ménager sa colonne au quotidien ! Prenez au plus vite de bonnes habitudes

  • Portez votre sac en bandoulière ou sur le dos, mais ne le mettez pas sur une épaule, Déséquilibres et tiraillements assurés.
  • Asseyez-vous correctement ! C'est-à-dire le dos appuyé au dossier et les fesses au fond de la chaise, jambes non croisées et pieds bien à plat.
  • Fléchissez les genoux pour vous baisser (au lieu de plier le dos).
  • Veillez à ne pas porter de charges trop lourdes.
  • Attention pendant la grossesse ! Sous l'influence des hormones, les courbures de la colonne se modifient et le poids du fœtus peut "tirer" au niveau ligamentaire.
  • Consultez un médecin ou un ostéopathe à la moindre douleur.
  • Côté sport, pratiquez régulièrement une activité. Optez de préférence pour le vélo et la natation.

5. Le rôle du kiné

La kinésithérapie est, avant tout, une technique de rééducation suite à un traumatisme, un rhumatisme ou une déformation de la colonne vertébrale.

Massages, exercices de gymnastique et d’équilibre : si les méthodes de rééducation varient d'un kiné à l'autre (certains utilisent aussi le courant électrique et les ultrasons), l'important est de les adapter au problème de la personne pour obtenir un résultat.

Dans tous les cas, il s'agit d'améliorer la motricité et de renforcer la tonicité musculaire. Sans oublier l'action au niveau du cerveau par le biais des massages qui "envoient" les informations sur la bonne position.

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6. Le point sur l’arthrose

L'usure des cartilages n'épargne pas la colonne vertébrale et siège principalement au niveau du rachis cervical et de la dernière vertèbre dorsale. Mais, contrairement à une idée reçue, l'arthrose n'est pas directement responsable de douleurs.

Ce qui fait mal ? C'est le surmenage musculaire qu'elle provoque. Même les "becs de perroquet" (déformations, liées à l’arthrose, localisées sur certaines vertèbres) sont peu sensibles, sauf lorsque qu'ils se développent à l'intérieur de la colonne, Dans tous les cas, la prévention s'impose pour limiter le manque de mobilité. À la portée de tous, la pratique d'un sport et la lutte contre le surpoids demeurent plus que jamais d'actualité.

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