Apnées du sommeil : quels signes ?

Au cours d'un sommeil normal, le dormeur s'arrête parfois de respirer quelques secondes. Chez les ronfleurs, ces arrêts respiratoires peuvent être importants. Explications et risques.

Homme dormant au lit portant un masque, contre apnée du sommeil
© iStock

S'ils durent plus de 10 secondes et surviennent plus de 5 fois par heure de sommeil, le diagnostic du syndrome des apnées du sommeil (SAS) est établi ».

Le SAS touche 1 à 5 % de la population, et plutôt des personnes en surpoids ou hypertendues. Mais 18 % des plus de 65 ans en sont atteints et, à partir de cet âge, la moitié des ronfleurs hommes !

Ronflements, sudation nocturne, maux de tête au réveil, sommeil peu reposant et somnolence le jour sont les signes du SAS.

S'il augmente considérablement entre 55 et 60 ans, il peut rester inaperçu : souvent seul le conjoint s'en aperçoit. Ces apnées sont d'autant moins à négliger qu'elles sont un facteur de risque d'infarctus qu'elles pourraient multiplier par 24, et d'accidents vasculaires cérébraux.

Elles sont aussi à l'origine de troubles de la mémoire, d'impuissance, et d'accidents de voiture liés à la somnolence.

Le sommeil étant désorganisé, il peut être tentant de prendre un somnifère, ce qui est formellement déconseillé, tout comme consommer de l'alcool, Les tranquillisants à base de benzodiazépine peuvent créer, et en tout cas aggravent le SAS. Un quart de comprimé de tranquillisant pris à 19 h, comme un verre de vin, multiplie par deux le nombre et la durée des apnées.

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